Joachim Murat, un descendant de Napoléon Ier, veut être eurodéputé
Joachim Murat, un descendant de Napoléon Ier, a décidé de se présenter aux élections européennes de juin, en troisième position de la liste « Nous le Peuple ». Celui qui se fait appeler « Prince de Ponte Corvo » promet de lutter contre le fédéralisme européen pour redonner le pouvoir aux nations et aux peuples de l’UE.
Joachim Murat, un lointain arrière-petit-neveu de Napoléon Ier, a annoncé vendredi sa candidature aux élections européennes prochaines. L’ex officier parachutiste de 50 ans figure en troisième position sur la liste « Nous le peuple ». Cette dernière est menée par Georges Kuzmanovic, un ancien compagnon de Jean-Luc Mélenchon qui avait quitté La France insoumise (LFI) en 2018 pour fonder son mouvement République souveraine.
Joachim Murat veut faire partie des 81 prochains eurodéputés français
Outre Joachim Murat et Georges Kuzmanovic, la liste « Nous le peuple » comprend également l’écrivain Olivier Delorme et l’éleveur Philippe Grégoire, président du « SAMU social agricole », une association qui prend la défense des paysans. Cette équipe de choc se lance à l’assaut du Parlement européen pour participer à son renouvellement. Elle espère faire élire quelques eurodéputés sur les 81 que la France doit fournir (+2 par rapport à la précédente législature). Le total des sièges passe de 705 sièges à 720.
Un descendant du beau-frère de Napoléon Ier
Joachim Murat, qui se présente sur X comme « Prince Joachim Murat Prince de Ponte Corvo », est un descendant du maréchal d’empire et roi de Naples Joachim Murat (1767-1815), qui fut le beau-frère de Napoléon Ier par son mariage avec sa sœur Caroline Bonaparte. Son arrière-arrière-grand-père était considéré comme l’un des plus braves et les plus sulfureux Maréchaux de l’empereur français.
Stop à la destruction programmée du modèle social français
L’arrière-petit-fils, lui, n’est pas aussi célèbre que lui. Mais il croit en ses chances, d’autant qu’il se présente comme un passionné de la France et de son modèle social. Fort de cela, Joachim Murat dit ne pas supporter sa destruction programmée par les tenants de l’Europe fédéraliste. Aussi, le Prince de Ponte Corvo veut redonner le pouvoir aux nations et aux peuples européens face à une bureaucratie oppressante et corrompue. Par ailleurs, il souhaite la consolidation des valeurs fondamentales, à savoir la démocratie, la souveraineté et de la liberté.
Joachim Murat dénonce l’instrumentalisation de la guerre
Le candidat de « Nous le Peuple » dénonce également le déséquilibre de l’euro, l’instrumentalisation de la CEDH, la faiblesse du Parlement et l’accumulation inutile de traités européens. En outre, il regrette que les politiques se servent de la guerre pour faire avaler des pilules aux citoyens, c’est-à-dire des décisions liberticides et sacrificielles. S’il reconnait que la menace russe est réelle et même extrêmement sérieuse, le descendant de Napoléon Ier appelle à travailler plutôt à un cessez le feu rapide et une paix durable.
Proposer une alternative à cette inquiétante dérive fédéraliste
Mais c’est surtout pour contribuer à remettre l’Europe dans la bonne direction que Joachim Murat se présente aux élections européennes de juin prochain. Il propose une alternative à cette « inquiétante dérive fédéraliste », qui menacerait les nations. L’héritier de Napoléon Ier n’est pas le seul à penser cela. De nombreux Français ne voient pas d’un bon œil l’Union européenne et son Parlement. Comme le montre une nouvelle enquête de l’Eurobaromètre, publiée le mercredi 17 avril.
