Un nouveau méga sponsor pour la Fifa

Le géant pétrolier saoudien Aramco, est en voie de boucler un accord de sponsoring de plusieurs dizaines de millions de dollars avec l’instance mondiale du foot. Cela représente pour le pays du Golfe, une nouvelle manifestation de sa volonté à compter dans le sport mondial.

La compagnie pétrolière et gazière nationale d’Arabie saoudite, Aramco, devrait bientôt devenir un des principaux sponsors de la Fifa, dans le cadre d’un deal multiannuel, à en croire le quotidien britannique Times.

Selon la même source, les discussions entre les différentes parties impliquées sont à un stade avancé, pour un deal pouvant atteindre à terme, 100 millions de dollars. Cela ferait notamment de la firme saoudienne, le plus grand financier de l’instance dirigeante du football mondiale.

Bien que non encore officiel, l’accord annoncé fait froncer quelques sourcils au sein de l’opinion internationale en raison du timing de sa potentielle survenance. Il intervient en effet quelques semaines seulement après la mise au jour d’une autre alliance non-moins importante entre la Fifa et l’Arabie saoudite.

Une attribution polémique

Cette dernière figure en effet en bonne place pour accueillir la Coupe du monde 2034, non sans ce que certains qualifient de coup de pouce de la part de l’institution présidée par Gianni Infantino.

Celui-ci qui, à en croire le New York Times, envisage depuis plusieurs années l’État saoudien en hôte du Mondial, lui a balisé le terrain à travers un appel à candidatures express de quelques semaines, ouvert début octobre.

L’Australie entre-temps intéressée à organiser l’événement y a finalement renoncé le mois dernier, laissant l’Arabie saoudite comme seul candidat en lice. Une situation d’autant plus à l’avantage des Saoudiens que la Fifa a indiqué que seuls les pays de la Confédération asiatique de football et d’Océanie pouvaient soumissionner.

Acteur de premier plan

Ce n’est pas rare de voir le pays d’accueil de la Coupe du monde sponsoriser la compétition. Comme le montrent les accords de Gazprom et de Qatar Airways lors des Mondiaux 2018 (Russie) et 2022 (Qatar) respectivement.

Mais l’accord avec Aramco ne manquerait pas de faire parler au regard des critiques récurrentes envers l’Arabie saoudite, réputée peu respectueuse des droits humains, et par ailleurs accusée de ripoliner son image à travers le sport.

Il n’est pas sûr que cela fasse la différence pour le royaume, manifestement décidée quoi qu’il en coûte, à s’affirmer comme un acteur de premier plan du sport mondial.

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