Trump frappe l’Iran : les États-Unis plongent dans une guerre secrète

Donald Trump a ordonné des frappes en Iran. Trois sites nucléaires ont été visés, provoquant une riposte immédiate et un basculement régional.

L’ombre avant le choc : une offensive savamment dissimulée

Pendant plus d’une semaine, Donald Trump a maintenu une posture ambiguë, laissant croire à la communauté internationale qu’il n’avait pas encore décidé d’une éventuelle implication militaire directe. Le jeudi précédant les frappes, il déclarait même publiquement qu’une décision serait prise « d’ici deux semaines », une formule interprétée par plusieurs analystes comme une diversion visant à calmer la vigilance de Téhéran. En réalité, ce flou entretenu par la Maison Blanche a permis aux forces américaines de se préparer dans la discrétion la plus totale. La présidence américaine a ainsi renoué avec l’art du double langage diplomatique, à l’ancienne, pour dissimuler une stratégie militaire offensive déjà en cours.

Le 21 juin, plusieurs bombardiers furtifs B-2 sont observés quittant la base de Whiteman, dans le Missouri, en direction de l’ouest et du Pacifique. Officiellement, ces avions prennent la direction de Guam, dans une démonstration de force à l’égard de la Chine. Mais les intentions réelles sont toutes autres. Le général Dan Caine révèlera plus tard que ces mouvements faisaient partie d’un leurre. Pendant que certains appareils s’envolent vers le Pacifique, d’autres prennent discrètement la direction du Moyen-Orient, en gardant un silence radio total. Cette mise en scène d’envergure est connue seulement d’un cercle très restreint à Washington et au Centcom de Tampa.

Dans le même temps, l’armée américaine multiplie les déplacements discrets de porte-avions et d’avions ravitailleurs. Ces mouvements, soigneusement calculés, laissent planer une ambiguïté tactique. À Washington, la Maison Blanche accueille en secret les plus hauts responsables militaires pour finaliser le plan d’attaque. Le samedi après-midi, Donald Trump quitte subitement son club de golf de Bedminster pour assister à une réunion de crise. Peu d’informations filtrent alors, mais l’opération est déjà enclenchée. Dans l’ombre, l’administration Trump prépare minutieusement ce qui deviendra l’une des plus vastes opérations aériennes depuis la guerre d’Irak.

L’opération « Midnight Hammer » : un coup de maître aérien

Le dimanche 22 juin, à minuit, l’opération baptisée « Midnight Hammer » entre en action. Plus de 125 avions sont mobilisés : sept bombardiers B-2 Spirit, des dizaines de chasseurs de quatrième et cinquième génération, des avions de renseignement, des appareils de surveillance, ainsi que des avions ravitailleurs. Un sous-marin lance également plus de deux douzaines de missiles de croisière Tomahawk. Cette mobilisation technologique témoigne d’une planification millimétrée. Les bombardiers B-2, en raison de leur discrétion radar, sont les seuls à pouvoir larguer les redoutables bombes GBU-57 capables d’atteindre des cibles profondément enfouies sous terre, comme le centre nucléaire de Fordo.

À partir de 18h40 (heure de Washington), les frappes débutent. En l’espace de 25 minutes, les trois principaux sites nucléaires iraniens – Fordo, Natanz et Ispahan – sont touchés. Les bombes anti-bunker sont larguées sur Fordo, tandis que des missiles Tomahawk ciblent les infrastructures de surface à Ispahan. À Natanz, le centre d’enrichissement principal, les dégâts sont estimés comme « très graves » par le général Caine. Cette attaque vise un objectif clair : désorganiser le programme nucléaire iranien sans engager de troupes au sol. La précision des frappes, l’absence de pertes côté américain, et la surprise totale des défenses iraniennes en font une réussite militaire incontestable, selon le Pentagone.

C’est depuis la Situation Room, la salle de crise de la Maison Blanche, que Donald Trump suit en direct l’opération. La scène est déjà historique : le président, casquette rouge « MAGA » sur la tête, entouré de ses plus fidèles collaborateurs, observe les cartes tactiques défiler sur les écrans. Marco Rubio, Pete Hegseth, J.D. Vance, Susie Wiles, tous sont présents. L’attaque terminée, Trump publie à 20h sur Truth Social un message triomphal : « Une charge complète de bombes a été larguée sur Fordo. L’heure de la paix a sonné. » Deux heures plus tard, il apparaît devant les caméras pour une allocution solennelle, affirmant que « l’Iran doit faire la paix ou subir des frappes bien plus puissantes. »

Répliques et frictions : le monde face au spectre d’un embrasement

À Jérusalem, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou salue une « victoire décisive contre le danger iranien ». Il parle d’un « tournant historique » et remercie les États-Unis d’avoir « tenu parole ». Pour Israël, dont l’offensive du 13 juin contre l’Iran avait ouvert la voie, cette intervention américaine apporte une légitimation stratégique. Elle démontre que la coopération militaire entre les deux pays reste intacte, malgré les tensions passées. Plus encore, elle envoie un message clair aux puissances régionales : l’Iran ne pourra plus avancer son programme nucléaire impunément.

Mais la riposte iranienne ne tarde pas. Dès le matin du dimanche, plusieurs missiles sont tirés en direction de Tel-Aviv. Plusieurs bâtiments résidentiels sont touchés, faisant au moins 23 blessés selon les secours israéliens. Le président iranien, Massoud Pezeshkian, participe à une manifestation géante à Téhéran, appelant à la « vengeance » et à une réponse « à la hauteur de l’agression ». Le chef de la diplomatie iranienne dénonce une « violation manifeste du droit international ». Le cycle de représailles est enclenché. L’Organisation de l’énergie atomique iranienne affirme que le programme nucléaire « ne s’arrêtera pas ».

Les chancelleries occidentales, de Paris à Berlin, appellent au calme, mais l’inquiétude monte. L’ONU convoque une réunion d’urgence. À Bruxelles, l’OTAN affiche son soutien à Washington, tout en appelant à la désescalade. Mais l’équilibre régional semble déjà rompu. Les marchés réagissent : le pétrole flambe, les Bourses chutent. En engageant cette action, les États-Unis ont démontré leur capacité technologique, mais aussi pris le risque de rallumer un foyer de guerre durable. À l’heure où les grandes puissances s’interrogent sur le nouvel ordre mondial, cette attaque pourrait marquer le début d’un nouveau cycle de tensions armées entre puissances rivales.



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