Alain Weill, le patron de SFR et BFM attaqué en justice

En 2017, le chauffeur d’Alain Weill a été licencié pour faute grave après 3 ans de service. Il a récemment saisi les prud’hommes pour contester la décision de son patron, et a fait récemment appel à la cours d’appel.

David Boutet, l’ancien chauffeur d’Alain Weil, a été licencié en juin 2017 pour faute grave, après avoir servi Alain Weil pendant 3 ans. David Boutet a déclaré à la cour d’appel qu’il avait été honnête et serviable pendant toute la durée de son contrat. « J’ai dû m’occuper, à la demande de M. Weill, de l’organisation du mariage de sa fille à la Croix Valmer en 2016, m’occuper des invités. J’ai aussi dû me rendre au domicile des parents de M. Weil pour accrocher un appareil télé au mur, puis configurer leur réseau internet privé. M. Weill m’a aussi demandé de conduire ses parents, ses trois enfants, son ex-femme Isabelle…« , a-t-il expliqué.

David Boutet s’est surtout plaint du travail supplémentaire qu’il était contraint de faire. Il estime avoir travaillé 66 heures ou plus par semaine alors que son contrat ne prévoyait que 44h pour un salaire de 3269 euros bruts mensuels.

Alain Weil affirme ne pas avoir entendu parler de cette question des heures supplémentaires. Cependant, David Boutet a précisé qu’il avait déjà déposé sa plainte auprès du service des ressources humaines. Ce dernier s’est opposé à sa demande en estimant que les heures de pause entre les trajets ne doivent pas être calculées.

La faute grave de David Boutet a eu lieu le 7 avril 2017, lorsque ce dernier avait permis à une équipe de journalistes travaillant pour la séquence de Maxime Switek dans l’émission C à vous, de l’interviewer et les a laissé s’installer dans la voiture de fonction d’Alain Weil. Cette scène a été filmée et diffusée sur France 5, ce qui a mis Alain Weil en colère. Il estimait que son chauffeur n’était plus digne de confiance.

Les prud’hommes ont contesté la demande de David Boutet qui réclame 120.634 euros pour licenciement sans cause réelle. Ils estiment que la faute qu’il avait commise était réellement grave. « M. Boutet a commis une faute en acceptant d’être interviewé et en permettant à un journaliste de s’introduire et de rester dans la voiture de fonction. La diffusion de ces images par une chaîne concurrente afin d’ironiser sur le rôle d’Alain Weill, et le risque encouru de divulgation de secrets en laissant présente une personne extérieure, caractérisent une faute grave”, a déclaré le prud’hommes. David Boutet n’a donc pas baissé les bras et a fait appel à la cour d’appel pour réclamer ses droits.

 

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