Le gouvernement va supprimer 1800 postes dans l’éducation dès 2019

Le ministère de l’Education Nationale est la nouvelle étape du gouvernement dans sa politique de réduction du nombre de fonctionnaires. Les déclarations du ministre Jean-Michel Blanquer font grincer des dents alors que le candidat Macron avait mis l’éducation au cœur de sa campagne. Le ministre assure que « Seuls le second degré et les services administratifs seront concernés ».

Les syndicats n’ont pas tardé à réagir aux propos du ministre accordés au Figaro, s’inquiétant de ces baisses d’effectifs alors que le nombre de jeunes à accueillir devrait augmenter de 26 000 en 2018 et en 40 000 en 2019. Cette tendance à la hausse doit se poursuivre en 2020 et en 2021. Pour Jean-Jacques Renard, de la FCPE ( Fédération des Conseils de Parents d’Elèves) : « Ce qui est scandaleux, c’est qu’on a énormément de difficultés à remplacer les professeurs lorsqu’ils sont malades ou en formation. Il n’y a pas assez de postes dans le secondaire ».

Le ministre explique cependant que le nombre d’enfants n’augmentera pas dans les classes et que l’encadrement des élèves ne subira d’aucune façon les conséquences de ces choix politiques mettant en avant les effectifs totaux de l’éducation : « Au global, le nombre de postes diminuera de 1 800 l’an prochain, ce qui représente 0,2 % des emplois du ministère ». Afin de ne pas pénaliser les élèves, le ministère dont le budget augmentera de 850 millions d’euros en 2019, devrait augmenter le nombre d’embauches de contractuels ainsi qu’un recours plus important aux heures supplémentaires.

Il faut donc compter sur les initiatives privées comme la construction du campus géant lancée par la SFAM.

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